ZOO

Une balle pour un croisé

couverture de l'album Une balle pour un croisé

Éditeur : Editions Anspach

Auteur :

Genres : Fantastique, Science-Fiction

Public : De 3 à 15 ans

Prix : 17.50€

  • ZOO
    note Zoo4.0

    Scénario

    4.0

    Dessin

    3.0
  • Lecteurs
    note lecteurs
    0 critique

Le synopsis de l'album Une balle pour un croisé

Emily, Alex et Cléo Moon sont frères et sœurs. Depuis tout petits, il se font systématiquement remarquer, passant régulièrement leur temps dans le bureau du proviseur. Que ce soit Emily et son intellect encyclopédique, Alex et sa maîtrise des machines et de l’informatique ou Cleo et ses succès sur la gente masculine, ils ont du mal à s’adapter au système et ses règles. Il faut dire qu’à la maison, ils sont principalement gérés par des robots, leurs parents n’étant jamais là pour s’en occuper… Cependant, un jour, Alex, qui tente de réparer les systèmes électrique de leur appartement, trouve, cachée dans un coin, une arme. Est-ce que leurs parents leurs cacheraient un obscur secret ? Alex arrive à convaincre ses sœurs d’enquêter…


La critique ZOO sur l'album Une balle pour un croisé

Un couple en mission à Jérusalem en l’an 1187. Des triplés récalcitrants en plein conseil disciplinaire dans un Paris du futur. Que fait-on ? Où sommes-nous ? Quel jour est-on ? Mazette… QU’EST-CE QUE JE LIS ?

Parfois, il s’avère difficile de critiquer un album. C’est très certainement le meilleur atout de celui-ci, mais finalement son (petit) point faible.
En effet, ce premier tome de Moon a le culot narratif de lancer le lecteur dans un train déjà en route.

Et ce genre de culot est à plébisciter (surtout dans la SF) car c’est un pari à la fois peu commun dans la BD 100 % belge et pas forcément garantie de succès pour la suite. En effet, le lecteur n’est pas forcément réceptif à ce genre de procédé pour débuter une série.

Futur (potentiel) lecteur, n’aie pas peur : c’est de l’assez bonne cam’.

Moon T. 1

Moon T. 1 © Anspach

Un pitch intriguant

Les auteurs ont été sacrément méthodiques. Le scénariste, Johan Vandevelde, a surtout fait ses armes dans la littérature (flamande) jeunesse. Récompensé pour Na het Licht (en 2005), il s’est associé au graphiste Stephan Louwes, auteur de l’intrigant diptyque Limbo (publié entre 2019 et 2021 et que je recommande fortement). Moon est leur première série ensemble, donc il est plutôt logique d’en attendre des surprises.

Moon T. 1

Moon T. 1 © Anspach

Le noir et blanc, opté par Louwes, en est une, mais pas certain que cela soit si convaincant. Ni mauvais ni transcendant, le graphisme de ce premier album de Moon donne une impression visuelle somme toute assez neutre. Le début, notamment, propose une intrigante immersion dans un Jérusalem médiéval qui s’avère passionnant sur le plan de l’idée et de l’écriture… mais sans flamboyance sur le plan graphique. Attention : le dessin n’est pas mauvais, mais il n’a rien d’incontournable : il fait le job.

ATTENTION SPOILER

Je parlais d’un point faible en début de critique. Vous le comprendrez à la fin de l’album (voilà pourquoi la critique de ce premier tome est difficile). Tout ce bel incipit se termine sur un cliffhanger que je trouve (d’une part) un poil putassier et (d’autre part) extrêmement gonflé envers un lecteur qui a fait l’effort d’acheter 17,50€ un album dont le « train narratif » est déjà lancé dans une qualité visuelle honnête, mais loin de casser trois pattes à un canard. La qualité narrative est là, certes… mais il n’y a qu’elle pour justifier l’achat du tome suivant. On commence ce premier album sur un pari et on finit sur un autre pari. Ce deuxième pari, est-il nécessaire ?

Au deuxième tome de répondre à cette question…

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